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coreedunordecjs
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Blog Actualité
Date de création :
24.11.2008
Dernière mise à jour :
26.05.2009

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la Corée du Nord et le nucléaire: historique

Publié le 10/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
la Corée du Nord et le nucléaire: historique
Le programme nucléaire nord-coréen est né dans les années 1960, avec l'acquisition auprès de l'Union soviétique d'un petit réacteur de recherche. A partir de cette base, la Corée du Nord a développé un programme indigène au sein du complexe de Yongbyon dont le coeur est constitué notamment par un réacteur nucléaire expérimental en fonctionnement de 5 mégawatts et une usine de retraitement du plutonium partiellement achevé.[...] L'existence du programme nucléaire nord-coréen est découverte par les services de renseignement américains en 1984. En 1985, la Corée du Nord adhère au TNP mais ne conclut l'accord de garantie avec l'AIEA prévu par le traité que le 9 avril 1992. C'est donc seulement en mai 1992 que l'AIEA a pu commencer à mener des inspections et des visites destinées à vérifier l'inventaire initial des installations et matériaux nucléaires fourni par la Corée du Nord. Dès l'été et l'automne 1992, des écarts flagrants apparaissent entre cet inventaire et les résultats des inspections de l'AIEA concernant le niveau passé de la production de plutonium.[...] C'est en 1994 cependant que la crise atteint son paroxysme quand d'une part, la Corée du Nord, après avoir accepté une inspection de l'AIEA, refusa au dernier moment à celle-ci l'autorisation de prélever des échantillons radioactifs de l'usine d'extraction du plutonium de Yongbyon. Le 13 juin, la Corée du Nord annonçait son retrait de l'AIEA.[...]

C'est cependant la voie de la négociation qui fut rapidement privilégiée et aboutit à la signature, le 21 octobre 1994, d'un accord cadre entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Aux termes de cet accord, la Corée du Nord s'engagea à geler les opérations en cours dans ses installations nucléaires, et notamment à stopper la production de matières fissiles de qualité militaire, et promit de démanteler à terme ses réacteurs graphite-gaz et son usine de retraitement du combustible. En échange, un consortium multinational était constitué qui s'engageait à construire deux réacteurs à eau légère de 1 000 mégawatts, moins proliférants, et à livrer 500 000 tonnes de pétrole par an jusqu'à l'achèvement du premier de ces réacteurs. Ce consortium, plus connu sous le nom de KEDO (Korean Peninsula Energy Development Organization) fut mis en place le 9 mars 1995. [...] Les avantages de l'accord de 1994 sont indéniables dans la mesure où il a conduit au gel, voire au démantèlement, d'installations nucléaires qui auraient donné à la Corée du Nord la capacité de produire et éventuellement d'exporter une douzaine d'armes nucléaires par an.[...]

Enfin, rien ne permet d'exclure que, sous la pression de factions politiques et scientifiques, la Corée du Nord ne nourrisse toujours des ambitions nucléaires et ne cherche à reconstituer son programme. Dans la mesure où elle a développé des moyens exclusivement indigènes, il n'existe, en l'absence d'inspections approfondies, aucune preuve formelle de l'abandon de toute recherche."


De fait, début octobre 2002, lors de la visite en Corée du Nord du secrétaire-adjoint américain chargé de l'Extrême-Orient et du Pacifique, James Kelly, des responsables nord-coréens ont avoué continuer à développer un programme d'armement nucléaire, en violation de l'accord du 21 octobre 1994 qui en prévoyait le gel. Cette annonce a été faite lorsque la délégation américaine a présenté des indices de la poursuite du programme nucléaire nord-coréen. L'accord de 1994 est désormais considéré comme caduque aussi bien par les Etats-Unis que par la Corée du Nord.

Le 12 décembre 2002, la Corée du Nord annonce la réactivation de son programme nucléaire. Le 21 décembre, elle démantèle les dispositifs de surveillance nucléaire de l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique), et expulse le 31 les derniers inspecteurs de l'Agence qui contrôlaient le complexe nucléaire de Yongbyon au nord de la capitale Pyongyang. Le 10 janvier 2003, elle annonce son retrait du TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire).

En août 2003, des pourparlers multilatéraux réunissant les délégations de six pays, Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Chine, Japon et Russie débutent à Pékin sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.

Le 19 septembre 2005, à l'issue d'une quatrième série de négociations, une déclaration conjointe est signée dans laquelle la Corée du Nord s'engage à abandonner son armement nucléaire en échange de la possibilité d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins civiles. Elle s'engage également à rejoindre le Traité de non prolifération nucléaire (TNP) qu'elle a quitté en janvier 2003. Mais le 20, Pyong Yang pose de nouveau comme condition préalable au démantèlement de son programme d'armement nucléaire la livraison des réacteurs à eau légère censés satisfaire ses besoins en électricité. De nouveaux pourparlers sont prévus en novembre 2005.

Le 9 octobre 2006, la Corée du Nord annonce avoir procédé à un essai nucléaire souterrain. L'explosion s'est produite à Hwadaeri au nord-est du pays, sa faible puissance mesurée par les capteurs sismiques de moins de 5 Kilotonnes intriguant quant à la nature exacte du test nucléaire. Le 14 octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité la résolution 1718 qui stipule la mise en oeuvre de sanctions financières et un embargo en matière d'armements envers la Corée du Nord.

Le 13 février 2007, aux termes de l'accord intervenu à Pékin à l'issue des négociations à six, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Russie, Pyongyang s'engage à "désactiver" son programme nucléaire en échange d'une aide énergétique et alimentaire et de garanties de sécurité par les Etats-Unis.

Le 3 octobre 2007, un nouvel accord est signé par les gouvernements des six pays qui participent aux pourparlers sur le programme nucléaire nord coréen, sur le processus de démantèlement des installations nucléaires de la Corée du Nord : selon cet accord, la Corée du Nord accepte de démanteler ses trois principales installations nucléaires à Yongbyon avant le 31 décembre 2007, sous la supervision d'un groupe d'experts. Elle s'engage dans le même temps, à donner la liste complète de ses programmes nucléaires. En échange, une aide énergétique équivalente à un million de tonnes de fioul lourd, lui sera fournie.

Le 26 juin 2008, la Corée du Nord transmet une déclaration détaillant les matériaux et équipements nucléaires du pays. Toutefois elle ne fournit pas de précisions sur le nombre d'armes nucléaires qu'elle détient, ni sur ses activités d'enrichissement de l'uranium et de prolifération dans le passé. La remise de ce document constitue cependant une avancée tangible suffisante pour Washington qui annonce la levée des sanctions bilatérales imposées depuis 1950 à la Corée du Nord et décide de retirer le pays de la liste des Etats soutenant le terrorisme sur laquelle il figure depuis 1988. Le 27, La Corée du Nord procède à la démolition d'une tour de refroidissement de son réacteur nucléaire de Yongbyon.

la corée du Nord : reportage sur M6

Publié le 10/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs

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reportage

Publié le 10/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs

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Risque de famine dans les prochains mois

Publié le 12/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Quelques dernières nouvelles sur l’alimentation et la nouvelle famine que risque de connaître la Corée du Nord dans les prochains mois. D’après un article paru dans l’Express.

Près de neuf millions de Coréens du Nord, soit environ 40% de la population du pays, auront besoin dans les prochains mois d'une aide alimentaire internationale exceptionnelle en raison de l'incapacité de l'économie communiste locale à faire face, ont estimé lundi deux agences de l'Onu.Près de la ville nord-coréenne de Hyesan. Près de neuf millions de Coréens du Nord, soit environ 40% de la population du pays, auront besoin dans les prochains mois d'une aide alimentaire internationale exceptionnelle en raison de l'incapacité de l'économie communiste locale à faire face, selon deux agences de l'Onu, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial. (Reuters/Reinhard Krause)

"La République démocratique et populaire de Corée va faire face à une grave situation alimentaire dans les mois à venir", a prédit Henri Josserand, responsable de la prévision à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).
"En dépit des bonnes conditions météorologiques et du dur labeur des fermiers ainsi que de nombreux citadins, ils ne pourront surmonter les pénuries graves d'engrais et de fioul.
"Les perspectives pour l'année prochaine sont sombres: le déficit des denrées de base ne sera que partiellement compensé par les importations commerciales et l'aide alimentaire prévisible."
Les gens âgés, les femmes enceintes et les enfants seront les plus exposés, ajoute Josserand, dans un communiqué.
La Corée du Nord se repose depuis des années sur l'aide alimentaire fournie par la Corée du Sud, la Chine, le Programme alimentaire mondial (Pam) et d'autres agences humanitaires.
Les inondations des dernières années et la décision de Séoul de suspendre ses fournitures d'engrais, en représailles aux réticences de Pyongyang à abandonner son programme nucléaire militaire, ont contribué à faire chuter la production locale.
Torben Due, représentant du Pam en Corée du Nord, a exprimé lui aussi la crainte que
"des millions de foyers nord-coréens ne subissent encore une autre année de pénuries alimentaires".
"Avec un déficit alimentaire si important, l'accès à une quantité suffisante de nourriture et le respect d'un régime équilibré s'avéreront presque impossibles, particulièrement pour les familles vivant en zone urbaine et dans les provinces reculées du Nord-Est", a-t-il estimé.
Le déficit céréalier de la Corée du Nord pour la période novembre 2008-décembre 2009 est évalué par le Pam à 836.000 tonnes, même compte tenu des 500.000 tonnes d'importations commerciales.
Le Pam note que la majorité des familles nord-coréennes ont déjà réduit leurs rations alimentaires et qu'elles vont continuer à le faire.
La famine des années 1990 dans le dernier pays stalinien de la planète avait fait un million de morts.
Ces évaluations alarmistes des agences des Nations unies interviennent alors que les représentants des "Six" sont réunis à Pékin pour discuter de l'abandon du programme nucléaire nord-coréen. Le groupe des six comprend les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Japon.


le coréen

Publié le 13/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
le coréen


quelques mots en coréen en rapport avec la DUDH

Traduction:

1) Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
2) Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité

Livres interessants

Publié le 11/04/2009 à 12:00 par coreedunordecjs

Au pays du grand mensonge de Philippe Grangereau

Quatrième de couverture
" L'ouverture de la Corée du Nord n'est pas pour demain, et ce drôle de voyage dans l'effroyable pays des Kim, en avril 2000, demeure d'actualité à tous égards. La dernière dictature stalinienne du globe s'était rarement pour ainsi dire jamais entrouverte comme elle le fit alors à un groupe de voyageurs occidentaux. Elle n'a pas récidivé... " Un pan du rideau de velours pourpre semblait se lever sur le théâtre d'ombres nord-coréen. Il a finit par retomber mollement. Le pays est toujours dirigé par un mort : le père de Kim .long-il, Kim II-sung, décédé en 1994 mais officiellement "président éternel". Nombreux sont ceux qui, au début des années 1990, prophétisaient une disparition prochaine du régime. C'était sous-estimer la nocivité sans pareille de ce totalitarisme terrifiant.

Evadés de Corée du Nord de Juliette Morillot et Dorian Malovic
Pour la première fois, les survivants de la famine et de la répression en Corée du Nord prennent la parole et livrent de terribles témoignages sur leur vie quotidienne. Dictature communiste la plus fermée au monde, classée
parmi les nations de l'Axe du mal par George W. Bush, la
Corée du Nord suscite crainte et curiosité. Plus de 300 000Nord-Coréens ont réussi à fuir ce véritable " Royaume Ermite ". Tous ont vécu la peur des arrestations, des camps de concentration ou des exécutions publiques. Aujourd'hui, déracinés, clandestins en Chine ou réfugiés en Corée du Sud, ils racontent leur quotidien, leur exil, leur errance sur des terres inhospitalières, aux marges d'un monde qui les broie. Grâce à leur maîtrise des langues coréenne et chinoise, Juliette Morillot et Dorian Malovic offrent une enquête inédite et inestimable à travers des témoignages authentiques recueillis sans intermédiaire. Leur périple nous emmène aux confins de l'Asie, de la Corée du Nord à la Mandchourie chinoise, en Corée du Sud et au Japon.



« Ici c'est le paradis » Enfance en Corée du Nord avec Philippe Grangereau
Biographie de l'auteur
Philippe Grangereau, écrivain et grand reporter, a recueilli à Séoul ce récit hallucinant. Hyok nous y décrit l'ultime forteresse communiste coupée du monde, ses camps de travail et ses exécutions publiques des " camarades " récalcitrants. Il a même dessiné, avec un vrai talent, les scènes qui l'ont le plus marqué. Hyok a fui avec ses parents, d'abord en Chine où la police les a pourchassés, puis en Corée du Sud, en 2002. Là seulement, il a compris qu'il revenait de l'enfer.

Nouvelle essai nucléaire qui met en émoi le monde

Publié le 26/05/2009 à 13:57 par coreedunordecjs
Nouvelle essai nucléaire  qui met en émoi le monde



L'essai nucléaire qui inquiète le monde

"La République populaire démocratique de Corée a conduit avec succès un nouvel essai nucléaire souterrain le 25 mai dans le cadre des mesures de renforcement de la dissuasion nucléaire. L'essai va contribuer à garantir notre souveraineté, le socialisme, la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne et dans la région". C'est en ces termes laconiques que la Corée du Nord a confirmé lundi matin une information révélée un peu plus tôt par son voisin du Sud, dont l'agence météorologique avait détecté une secousse sismique.

Jusqu'ici, le seul essai nucléaire effectué par la Corée du Nord avait eu lieu en octobre 2006. Au début du mois, les experts estimaient qu'elle s'apprêtait à en mener de nouveaux. Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, le régime de Kim Jong-il semblerait également avoir tiré au moins trois missiles à courte portée.

Réunion de l'Onu

La nouvelle a évidemment suscité de fortes réactions au sein de la communauté internationale, et plus précisément chez les voisins directs de Pyongyang. Le président sud-coréen, Lee Myung-bak, a ainsi convoqué une réunion d'urgence sur la sécurité. De son côté, le Japon a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle se tenait lundi soir. Ces consultations ont été précédées d'une réunion dite "P5 + 2", entre les cinq membres permanents du Conseil dotés du droit de veto (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), le Japon et la Corée du Sud.

Côté américain, Barack Obama a estimé que l'essai nord-coréen était "source de vive préoccupation pour l'ensemble des nations". Le président américain juge que le danger posé par les "activités menaçantes" de la Corée du Nord justifie l'adoption de nouvelles mesures par la communauté internationale. En réponse, un responsable de l'ambassade nord-coréenne à Moscou a précisé que son pays procéderait à d'autres essais nucléaires si les Etats-Unis poursuivaient "leur politique d'intimidation". L'Union européenne a également réagi : ce nouvel essai est "très, très inquiétant", a déclaré à Bangkok la commissaire européenne aux Relations extérieures. La France demande à l'Onu de "prendre les sanctions les plus fermes".

La Chine "opposée"

Même la Russie, généralement très souple avec Pyongyang, fait cette fois part de son "inquiétude". Surtout, la Chine, alliée de Kim Jong-il, s'est également dite "opposée" à l'essai. Elle appelle le dictateur nord-coréen à "ne pas envenimer" la situation. Pékin avait condamné dans des termes quasiment identiques le premier test nucléaire nord-coréen en octobre 2006.

Pyongyang s'est retiré il y a quelques semaines des discussions à six sur son programme nucléaire, après la condamnation par le Conseil de sécurité de l'Onu d'un tir de fusée effectué début avril. La Corée du Nord avait expliqué que ce lancement devait servir à placer un satellite de communication en orbite mais la communauté internationale y a vu un tir de missile déguisé.