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coreedunordecjs
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Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
24.11.2008
Dernière mise à jour :
26.05.2009

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· poème sur la liberté des droits de l'homme
· Vie quotidienne
· la corée du Nord : reportage sur M6
· L'injustice de l'expression

· Introduction
· presentation du pays
· Articles de la DUDH en rapport aux droits violés :
· Historique politique de la corée
· La vie des dirigeants
· Ce qu'en pensent les ONG
· Risque de famine dans les prochains mois
· la Corée du Nord et le nucléaire: historique
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Introduction

Publié le 24/11/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Nous avons créé ce blog dans le cadre d'un dossier d'ecjs effectué en classe.Nous avons choisies comme sujet la liberté de se réunir et de participer aux affaires publiques , pour illustrer le sujet nous avons choisies de présenter le cas de la corée du nord qui est un régime totalitaire .Ci dessous l'hymne national de la corée:

presentation du pays

Publié le 24/11/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
presentation du pays
la Corée du nord aussi communément appelé choson en coréen est un pays d’Asie orientale, qui a pour capitale pyongyang. Elle est bordée au nord par la Chine, au nord-est par la Russie, à l’est par la mer du Japon, au sud par la Corée du Sud et à l’ouest par la mer Jaune. Sa superficie est de 120 538 Km², sa population en 2008 s’élevait à 23,5 millions d’habitants soit une densité moyenne de 9,5 habitants par Km². De plus son espérance de vie est de seulement 72,1 ans .La population majoritaire est coréenne (99%) et les minorités sont chinoises et japonaises.Enfin c’est un état unitaire centralisé sous un régime communiste.

Historique politique de la corée

Publié le 25/11/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Historique politique de la corée
Voici le portrait de l'ancien chef d'Etat de la Corée du Nord Kim IL sung décédé il y a quelques années. Il est considéré (d'un point de vu extérieur) comme la caricature de Staline . Encore aujourd'hui des affiches ou des panneaux seraient installées dans les usines pour rappeler sa politique fondées sur ses idéologies.



La Corée du nord a connu longtemps une histoire commune avec la Corée du sud mais cela changea au lendemain de la seconde guerre mondiale. Ainsi Kim II Sung qui avait dirigé l’armée révolutionnaire populaire coréenne dans la résistance coréenne à l’occupation japonaise s’impose comme le principal dirigeant du pays en tant que secrétaire général du parti du travail de Corée (partie communiste et néo-démocratique). Après la guerre le pays s’industrialise rapidement conformément aux principes du parti. En l’absence de traité de paix, on voit apparaître des tensions internationales en 1953 à cause de la politique extérieure de la Corée. De plus des affaires d’espionnage avec la Corée du sud entachent sa réputation. En 1972, le maréchal premier ministre, Kim il-Sung, devint président de la République. Le 4 juillet 1972, une déclaration conjointe de la Corée du Nord et de la Corée du Sud proclama que les deux pays continueront de dialoguer pour faire «avancer la réunification de la péninsule», mais les rencontres ne donnèrent aucun résultat, chacune des parties demeurant sur ses positions. Afin de préparer sa succession, Kim il-Sung nomma son fils Kim Jongil à des postes importants au Bureau politique et au Comité central du parti lors du congrès du PPTC en 1980. En 1986, le maréchal le désigna officiellement comme son héritier politique. En 1991, les deux Corée adhérèrent à l’Organisation des Nations unies, puis les deux pays signèrent des accords en matière d’armement nucléaire et de réconciliation. Mais la dislocation de l'URSS (1991) et la chute des régimes communistes ont contribué à isoler le régime de Phyongyang sur le plan économique. Le 13 avril 1992, le titre de «Généralissime de la République» fut attribué au président nord-coréen. En juillet 1994, suite a la mort du dirigeant, son fils, «le dirigeant bien-aimé Kim Jongil» devenu depuis le «Commandant suprême», lui succéda, même s’il du attendre 1997 pour être nommé officiellement au poste de secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée .En 1998, Kim il-Sung fut nommé à titre posthume par l'Assemblée du peuple «Président éternel». Depuis 2002, le président encourage des mesures de libéralisme économique, tout en renforçant la capacité militaire du pays. Le 9 octobre 2006, la Corée du nord annonce avoir effectué son premier essai nucléaire, ce qui renforce les tensions avec la communauté internationale

Ce qu'en pensent les ONG

Publié le 25/11/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Ce qu'en pensent les ONG
Cette image est représentative des tensions qui règnent entre les ONG et la Corée du Nord.Le dirigeant refuse les aides extérieures.



les relations avec les ONG et avec les organisations internationales sont tendues car la Corée du Nord limite les accès à son territoire, officiellement « pour des raisons de sécurité » comme c’est le cas du programme alimentaire mondial (PAM) qui aurait peut être permis d’éviter de nombreuses famines du pays. En 2007, seulement six ONG internationales dont deux françaises ont été présentes en Corée sous couvert de l’Union Européenne .Des gouvernements étrangers et des ONG comme Amnesty International soupçonnent fortement la Corée du Nord de ne pas respecter certaines libertés fondamentales (comme la liberté d'expression, d'association, de religion ou encore de circulation) et « exhorte le gouvernement de Corée du Nord à prendre sans plus attendre des mesures en vue d'améliorer le respect des droits humains dans le pays »

Vie quotidienne

Publié le 25/11/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Vie quotidienne
Cet mort ne vous attriste pas, il est mort de faim à cause du régime totalitaire appliquée dans son pays. Elle peut nous alerter sur une situation qui s'est déjà produites de nombreuses fois dans le pays: c'est à dire une famine provoquant la mort de milliers d'êtres humains






1)Vie quotidienne

Toutes les activités culturelles sont sous le contrôle de l'État. Nombre de livres, poèmes, chansons ou encore films sont empreints d'un très fort nationalisme, d'une vision vantant la supériorité du « socialisme nord-coréen sur la "corruption bourgeoise et impérialiste"»et d'un important culte de la personnalité de Kim Il-Sung et de son fils l'actuel dirigeant Kim Jong-il. L'information est sous le contrôle de l'État via l'unique agence de presse du pays et la télévision nationale,
L'éducation est aussi très stricte, Le système éducatif nord-coréen est fortement centralisé et sous le contrôle de l'État. L'enseignement est gratuit et obligatoire en Corée du Nord pendant onze années, de 6 à 17 ans, et est sanctionné par l'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires. Selon les données officielles et d'autres sources extérieures , le taux d'alphabétisation (99%) est aussi élevé qu'en Europe et en Amérique du Nord. Les matières de base de l'enseignement sont le coréen, les mathématiques, le sport, le dessin, la musique, les sciences, ainsi que l'étude des idées du juche, la pensée de Kim Il Sung, fortement valorisée.
Il n’y a pas de pharmacies en Corée du Nord. Les médicaments et les vitamines sont vendus dans des kiosques près des hôtels internationaux et dans les magasions qui vendent des produits pour les touristes étrangers. La plupart des médicaments sont achetés en Russie par des commerçants nord-Coréens. Les boissons et les cosmétiques russes sont considérés comme de meilleure qualité que ceux produits en Chine.
A côté d’une augmentation notable des salaires en Corée du Nord, les prix dans les magasins d'État et privés ont également augmentés. L’alimentation dans les magasins est chère,

2)Droits violés

En dépit de demandes répétées, le gouvernement refuse toujours d'autoriser la venue d'observateurs indépendants des droits humains, y compris du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée et du rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation. Selon les informations recueillies, les agences de secours des Nations unies n'ont été autorisées à se rendre que dans 29 des 213 régions du pays. À la demande du gouvernement nord-coréen, le PAM a réduit son personnel international de 46 à 10 personnes et a diminué la fréquence de ses visites de surveillance. Cinq des
bureaux régionaux du PAM, à partir desquels les inspecteurs contrôlaient la distribution de l'aide alimentaire, ont été fermés. Ces différentes mesures laissaient craindre encore avantage un manque de transparence sur la distribution de l'aide alimentaire.
Le régime nord-coréen ne tolère aucune forme d'opposition. Selon les informations reçues,les personnes qui expriment une opinion contraire aux positions du Parti des travailleurs coréens (PTC, au pouvoir)risquent de sévères représailles, de même bien souvent que leurs familles. Les médias d'information nationaux restaient strictement censurés ; l'accès aux émissions des médias étrangers est toujours très limité. En octobre,l'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières considérait la Corée du Nord comme le pays où la liberté de la presse était la plus bafouée au monde. Toute réunion ou association non autorisée était considérée comme un « trouble collectif à l'ordre public », délit passible de sanction. Bien que garantie par la Constitution, la liberté religieuse était dans les faits fortement restreinte. Les personnes impliquées dans des activités religieuses publiques ou privées risquaient d'être incarcérées, torturées, voire exécutées.

poème sur la liberté des droits de l'homme

Publié le 09/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
Ce poème qui traite de la liberté des droits de l'homme reflete parfaitement la situation vécu par les coréens; de plus il nous porte à réfléchir sur ce que représente réellement les droits de l'homme pour nous


Mais tout est faux...



Droits de l'Homme :
de beaux mots...

"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".

De beaux mots
pour mieux occulter les droits innés
à la Vie et à la Liberté...

De beaux mots
pour criminaliser
le mal-pensant
et le Résistant...

De beaux mots
pour entretenir l'illusion
de droits et d'une justice...

De beaux mots
confisqués par les Amis
et complices des bourreaux...

De beaux mots
pour tromper l'opinion,
légitimer toutes les exactions...

De beaux mots
étendard des bourreaux
et des amis des bourreaux...

De beaux mots
conditionnés,
que l'on doit mendier...

De beaux mots
magiques
pour "masquer"
une réalité tragique...

De beaux mots
pour transformer les bourreaux
en victimes,
et les victimes en bourreaux...

De beaux mots
inscrits dans la Constitution
en label d'innocence...

De beaux mots
pour "persuader" la victime
qu'elle n'est pas victime,
qu'elle a des droits
et que ses droits
sont respectés...

De beaux mots
mis en avant
pour en violer
les fondements...

De beaux mots
comme preuve de vertu
de celui qui torture
et qui tue...

De beaux mots
pour organiser l'impunité
et l'intouchabilité,
des ordures
et des salauds...

De beaux mots
affichés dans les Palais
et dans les caves
des saigneurs...

De beaux mots
que se sont appropriés
des officines
pour trier bonnes
et mauvaises victimes...

De beaux mots
pour juger qui est victime,
qui peut prétendre (peut-être),
à des droits,
et qui ne doit pas en avoir...

De beaux mots
conditionnés
aux droits des bourreaux,
à leur impunité,
et à leur intouchabilité...

De beaux mots
parfois concédés
aux victimes,
par les bourreaux
ou par les amis
des bourreaux...

De beaux mots
jetés aux victimes
comme des os à ronger
jetés à des "animaux"
comme preuve de leur bonté
et de leur générosité...

De beaux mots
pour juger
"les violences
justes et nécessaires
afin que force reste à la loi"...

De beaux mots
pour nous dire
qu'on doit tout subir,
souffrir, "
parfois"mourir,
sans rien dire...

De beaux mots
pour nous dire
que tout est "légitime"
qu'on a heureusement
"les Droits de l'Homme" !...

De beaux mots
pour nous dire
que toute violation
est "illusion"
ou allégation...

De beaux mots
pour nous dire
quels criminels
nous sommes...

De beaux mots
pour nous dire
que nous avons
obligatoirement
commis les pires
crimes
dans une vie passée
ou future...

Oublié, ou pire encore,
refusé de nous prosterner
et de ramper devant les idoles...

Egratigné ou bousculé quelque dogme...

Outragé l'innocence de quelque innocent...

Violé les droits indescriptibles de "l'Homme supérieur"...

Blasphémé "la race humaine"...

Attenté aux droits fondamentaux et légitimes du tortionnaire...

Traumatisé le noble chercheur, délateur, rédacteur ou expéditeur de lettres de cachet...

Entravé l'action nécessaire de quelque police de la pensée, dont le but est de "favoriser le dialogue, promouvoir la fraternité, la paix et la justice entre les hommes"...

Effleuré de nobles doigts de pied (les doigts de l'Homme supérieur) de quelque justiciers...

Touché aux droits divins des Israéliens qui ne veulent que du bien aux Palestiniens...

Contesté le droit de tabasser des musulmans ; d'occuper l'Afghanistan, de tuer et de torturer des "talibans" pour "défendre nos valeurs, nos libertés, notre démocratie et nos Droits de l'homme";

Suspecté les "violences légitimes, justes et nécessaires ; les morts "naturelles", les morts "légitimes" ...


De beaux mots
qui sonnent faux...

De beaux mots
pour régaler les bourreaux...

De beaux mots
Etendard des bourreaux

De beaux mots
semoule de vertu des beaux
Ricos...

De beaux mots
pour ajouter
de l'ignominie
à l'ignominie...

De beaux mots
pour écrire et décrire
une fumisterie,
une hypocrisie...

De beaux mots
pour justifier
toutes les saloperies,
toutes les ignominies
des bourreaux...

Daniel Milan

Articles de la DUDH en rapport aux droits violés :

Publié le 09/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs

Article 19 : tout individu a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyens d’expression que ce soit .
Article 21 : toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.

L'injustice de l'expression

Publié le 09/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs

Cet article prouve que le pays contrôle toutes les formes de médias possibles ; les gens sont sous l'emprise des idéologies du dictateur et n'ont pas la possibilité d'avoir accès aux imformations qui leur permettrait de se révolter





Les médias du pays [/COLOR]

Les médias sont tous contrôlés par le parti unique Le régime offre à la population une "propagande abrutissante".
L’article 11 de la Constitution nord-coréenne définit le régime strict de l’Etat-Parti : « La République démocratique populaire de Corée doit conduire toutes ses activités sous la direction du Parti du travail de Corée. »


La presse défend les grands mensonges du régime

Les médias officiels peuvent distiller les grands mensonges du régime sans subir une concurrence de médias indépendants ou étrangers. La dizaine de médias du pays, notamment le Rodong Shinmun (Le Journal des travailleurs), l’agence de presse Korean Central News Agency, la télévision nationale JoongAng Bang Song sont au service exclusif du culte de la personnalité de Kim Il-Sung et de Kim Jong-Il.
A la faculté de journalisme de l’université Kim Il-sung de Pyongyang, les étudiants apprennent à respecter le « plan permanent d’information » qui hiérarchise strictement l’information. Première priorité : faire la publicité de la grandeur de Kim Il-sung et de son fils Kim Jong-il. Ensuite, démontrer la supériorité du socialisme nord-coréen et dénoncer la corruption bourgeoise et impérialiste. Enfin, dénigrer l’instinct d’invasion des impérialistes et des Japonais. Le Parti compte par ailleurs sur les journalistes pour promouvoir l’histoire officielle.

Le sort des journalistes :

En Corée du Nord, une faute de frappe ou un commentaire malheureux peuvent coûter cher. Des camps, des usines ou des fermes d’Etat où le travail est obligatoire, sont le passage obligé des fonctionnaires, notamment des journalistes,qui ont commis une erreur.
Reporters sans frontières a également appris en 2004 que des journalistes seraient détenus dans des camps de concentration.

Les nouveaux moyens technologiques:

En l’absence d’Internet - les e-mails sont interdits - et de paraboles satellitaires, capter les programmes en coréen des radios étrangères reste pour un certain nombre d’habitants du Nord l’unique manière de contourner la propagande officielle. Aujourd’hui, de plus en plus de postes de radio pénètrent dans le pays, notamment à Pyongyang, en provenance de Chine populaire.
Fin 2003, le Parti a lancé une vaste campagne de vérification des radios. Le 13 juin 2004, les autorités nord-coréennes ont désigné les postes de radio comme « nouveaux ennemis du régime ». On sait que Kim Jong-il avait ordonné, en 1999, d’augmenter la surveillance des machines à écrire et des photocopieurs de peur qu’ils ne soient utilisés contre le régime. Mais, en novembre 2004, on aurait trouvé dans des régions frontalières de la Chine, des tracts dénonçant la dictature et l’idéologie du djoutché.
Certains officiels nord-coréens affichent clairement leur hostilité à la presse internationale acceptée au compte-gouttes dans le pays. En septembre, le ministre des Affaires étrangères, Paek Nam-sun, avait dit sèchement : « Les journalistes sont tous des menteurs. »




La cartographie de la Corée du Nord

Publié le 10/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs
La cartographie de la Corée du Nord
les deux parties de la corée sont ici representés, au nord le régime totalitaire, en bas le régime démocratique

La vie des dirigeants

Publié le 10/12/2008 à 12:00 par coreedunordecjs


La naissance pendant la seconde guerre mondiale

Selon sa biographie officielle, Kim Jong-il est né au Mont Paektu en Corée du Nord, le 16 février 1942. La mythologie officielle indique qu'à l'occasion, un double arc-en-ciel est apparu, ainsi qu'une étoile, la plus haute dans le ciel.
Le medias et observateurs occidentaux retiennent généralement la date du 16 février 1941. Selon d'autres sources occidentales et sud-coréennes, Kim Jong-il serait né sous le nom de Youri Irsenovitch Kim dans un petit village de Viatskoe (ou Viatsk), un camp militaire près de Khabarovsk, en Union soviétique, où son père Kim Il-sung était une figure importante parmi les Coréens communistes exilés, ayant le grade de commandant de bataillon dans la 88e brigade soviétique, composés de Chinois et de Coréens. La mère de Kim Jong-il est la première épouse de Kim Il-sung, Kim Jong-suk.


L'enfance en Corée après 1945

Kim était enfant lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata. Son père est rentré à Pyongyang en septembre 1945, en tant qu'ancien dirigeant de la guérilla communiste antijaponaise. En novembre, Kim Il-sung a accompagné ses deux fils (Kim Jong-il et son frère cadet, Shura Kim, mort accidentellement noyé alors qu'il était encore enfant) lors de leur retour en Corée, à bord d'un navire soviétique qui fit escale à Unggi. En 1948, Kim Jong-il commença l'école élémentaire. Sa mère est décédée en 1949.

Éducation

Selon sa biographie officielle, Kim Jong-il est diplômé de l'école Namsan de Pyongyang, fréquentée notamment par les enfants des cadres communistes nord-coréens. Puis il a suivi des cours à l'université Kim Il-sung où il obtint un diplôme en Économie politique en 1964. Kim Jong-il aurait également reçu des cours d'anglais à l'Université de Malte au début des années 1970, au cours de ses fréquentes vacances à Malte comme invité du Premier ministre maltais, Dom Mintoff.
Selon d'autres sources, occidentales, Kim a également été formé en République populaire de Chine, où il fut éloigné de son père pour des raisons de sécurité durant la Guerre de Corée.
Après l'obtention de son diplôme de 1964, Kim Jong-il a commencé son ascension à travers la hiérarchie du Parti ouvrier coréen, travaillant d'abord dans le département d'Organisation, avant de devenir membre du Politburo en 1968. En 1969, il a été nommé directeur du Département de la Propagande.
Entre-temps, Kim Il-sung s'était remarié et avait eu un autre fils, Kim Pyong-il, à l'origine d'une intense rivalité entre les deux demi-frères selon des sources occidentales. Kim Pyong-il a embrassé une carrière diplomatique, ayant notamment été en poste à l'ambassade de Hongrie.


L'ascension au sein du Parti du travail de Corée

En 1973, Kim Jong-il fut nommé secrétaire de parti de la propagande et en 1974, il a été officieusement désigné comme successeur de son père selon des observateurs occidentaux. Durant les quinze années suivantes, il aurait occupé successivement d'autres postes, dont celui de ministre de la Culture, et notamment au sein des services secrets nord-coréens.
La Corée du Sud a ainsi accusé Kim Jong-il d'avoir organisé en 1983 un attentat à la bombe à Rangoon (actuellement Yangon, en Birmanie), qui tua dix-sept Sud-Coréens en visite officielle, dont quatre membre de cabinets ministériels, ainsi qu'un autre attentat qui a causé la mort des cent quinze passagers d'un vol de Korean Airlines. Les éléments de preuve manquent à l'appui et le gouvernement nord-coréen a toujours nié toute implication dans l'attentat de Rangoon. Un agent nord-coréen aurait en revanche reconnu avoir placé une bombe dans l'attentat du vol de Korean Airlines.
Kim Jong-il se serait progressivement affirmé au sein du Parti ouvrier coréen à partir de la septième session plénière du Comité central en septembre 1973, menant les campagnes des « Trois Révolutions ». À l'issue du sixième congrès du Parti du travail de Corée, organisé en octobre 1980, il aurait siégé au Politburo, à la Commission militaire et au secrétariat du Parti.
Mur dévolu aux citations du « Cher Dirigeant » dans la ville de Kaesong, dans le sud du pays
En 1991, Kim Jong-il est nommé commandant suprême des forces armées nord-coréennes. Le rôle important joué par l'armée en Corée du Nord explique que, selon certains observateurs occidentaux, cette fonction soit considérée comme la plus éminente parmi celles alors exercées par Kim Jong-il.
En 1992, Kim Il-sung déclara publiquement que son fils était en charge des affaires intérieures nord-coréennes.

La Corée du Nord depuis 1994

[COLOR=red]Une succession dans un contexte de crise nucléaire
La période de trois ans entre la mort de Kim Il-sung, en 1994, et la confirmation de son fils Kim Jong-il comme nouveau dirigeant de la Corée du Nord, en 1997, a souvent été interprétée à l'étranger comme le signe d'une succession plus difficile que prévu. Les autorités nord-coréennes font observer qu'il s'agissait seulement de respecter la durée du deuil de trois ans qui est d'usage en Corée lors de la mort du père. Le changement de pouvoir est intervenu à une période critique pour la Corée du Nord, dans un contexte de crise nucléaire et d'aggravation des difficultés agricoles ayant conduit à une sévère pénurie alimentaire.
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Le rôle de Kim Jong-il dans le dialogue intercoréen

Kim Jong-il a participé à la relance du dialogue entre les deux Corée, sur la base de la déclaration conjointe Nord-Sud du 15 juin 2000, en vue d'une réunification de la Corée. À l'occasion de cette rencontre historique entre les deux dirigeants coréens à Pyongyang, le numéro un nord-coréen a donné l'image d'un homme ouvert et cultivé qui a fortement contrasté avec celle qui prévalait jusqu'alors en dehors de la Corée du Nord :
« Au sommet de juin avec le président sud-coréen Kim Dae-jung, le dirigeant nord-coréen est apparu sur la scène mondiale comme un diplomate affable, un hôte sympathique et un débatteur brillant. C'est ce Kim-là qui a rencontré ici Albright pour de longues conversations lundi et jeudi. « Il est étonnament bien informé et extrêmement cultivé », a déclaré un Américain qui participait aux rencontres. « Il est concret, réfléchi, très attentif. Il prenait des notes. Il a le sens de l'humour. Ce n'est pas le fou qu'avaient dépeint beaucoup de gens. » D'autres personnes l'ayant rencontré récemment ont porté les mêmes jugements. Kim Dae-jung, dont le pays est officiellement en guerre avec la Corée du Nord depuis cinquante ans, l'a décrit comme « un dirigeant pragmatique avec un solide jugement. » Albright l'a qualifié de « très décidé et doué d'un grand sens pratique. »


Ouverture économique et actualisation de la théorie du juche

Au plan intérieur, Kim Jong-il a initié une timide politique d'ouverture économique, marquée par la libéralisation des prix et des salaire en 2002 et l'ouverture de zones économiques spéciales accueillant les investissements étrangers.
À partir de 1995, Kim Jong-il a créé et développé la politique de songun qui accorde la priorité au renforcement de l'armée dans la construction du socialisme nord-coréen.


Divers

Les controverses dsur le train de vie fastueux prêté à Kim Jong-il
De nombreux observateurs notent les goûts de luxe et le train de vie fastueux du « Cher Guide ». De 1989 a 1999, Kim Jong-Il aurait commandé, selon ABC entre 650 000 $ et 800 000 $ de d'alcools et de vins fins par an.
Kim Jong-il a aussi, selon des réfugiés, un goût pour les mets fins, que son escouade de chefs étrangers va acheter directement à l'étranger, que ce soit au Japon, en Chine ou en Europe. Ce luxe bénéficie egalement a ses quatre troupes de danse, exclusivement feminines et jeunes, afin qu'elles aient toutes la peau claire et de bon aspect.
En l'absence de toute information officielle, des sources extérieures, comme le "Washington Post", estiment cependant que les élements du train de vie prêté à Kim Jong-il relèvent de rumeurs :
" De par le monde, des jounalistes font des portraits qui recyclent toutes les rumeurs à propos de Kim Jong-Il : c'est un alcoolique qui achète plus de cognac Hennessy haut de gamme que n'importe qui d'autre dans le monde. C'est un coureur de jupons qui emploie des "escouades pour le plaisir" -- peut-être des blondes importées de Suède pour satisfaire ses désirs de dépravé. C'est un fan de basketball qui adore Michael Jordan. Il a un QI de 150. Il a la phobie des microbes. il navigue sur le "Net".